Un embouteillage chez les arrières des Bulls
Billy Donovan se retrouve à devoir gérer beaucoup trop d’arrières au sein de son effectif.
Sérieux déséquilibre dans l'effectif des Bulls. Alors que la franchise vient de transférer de Zach LaVine vers les Kings, elle se retrouve, paradoxalement, avec un embouteillage encore plus criant sur les postes de meneur de jeu et d’arrière. « Honnêtement, on a une surabondance d’arrières. C’est comme ça. Je crois qu’on a neuf arrières. C’est beaucoup », reconnaît lui-même le coach Billy Donovan.
Ces dernières semaines, ce dernier a été « contraint » d’aligner deux meneurs de jeu (Josh Giddey et Lonzo Ball) et deux arrières (Coby White et Ayo Dosunmu) pour entourer le seul « grand », Nikola Vucevic dans son cinq. « Avec le nombre d’arrières dont on dispose, je ne suis pas opposé aux moments où on démarre avec quatre arrières. Mais ce n’est peut-être pas la meilleure chose pour ce groupe en termes de rotation », admet le coach.
Avec la blessure de Lonzo Ball et la rétrogradation de Patrick Williams sur le banc, Donovan a plus récemment ajusté son cinq en introduisant son rookie Matas Buzelis. Reste que les Bulls doivent repenser leurs rotations après le départ de LaVine, ancien plus gros temps de jeu de l’équipe. Ils ont récupéré en retour Kevin Huerter, qui connaît d’ailleurs une arrivée galère dans l’Illinois (4 points à 18% aux tirs), ainsi qu’un autre pur meneur de jeu arrivé des Spurs, Tre Jones.
Sachant que Donovan peut encore s’appuyer sur Dalen Terry, Talen Horton-Tucker ou Jevon Carter, le coach est face à de sacrés casse-têtes. Et pas au meilleur moment de la saison, car son équipe (22 victoires – 33 défaites) reste certes accrochée à la 10e place à l’Est, mais en étant sous la menace des Sixers et des Nets.